The Hundredth Queen T.1, d’Emily R. King
Titre : The Hundredth Queen
Auteur : Emily R. King
Edition : Amazon Crossing
Pages : 387
Prix : 9,99€
Résumé : Orpheline de dix-huit ans confiée à la communauté des sœurs dans l’antique empire Tarachand, Kalinda a une destinée toute tracée : une vie d’isolement et de prière. Sujette à des fièvres, elle ne peut envisager d’être servante, encore moins courtisane ou de trouver un époux. Mais contre toute attente la visite du rajah Tarek va changer son existence à jamais. Du jour au lendemain, elle sera choisie pour devenir la centième épouse du tyran et forcée à se battre pour sa place parmi les quatre-vingt-dix-neuf autres épouses et nombreuses courtisanes. Pour bousculer la tradition, renverser un empire et devenir maîtresse de sa propre vie, Kalinda devra faire appel à un grand courage aux côtés de son garde Deven Naik dont la compagnie est sa seule consolation. Saura-t-elle puiser la force qui l’aidera à échapper à l’emprise du Rajah ? Osera-t-elle faire appel au pouvoir magique interdit qui sommeille en elle et bouleverser les fondements d’une société ancestrale ?
Mon avis :
Il y a quelques années, j’avais eu un coup de coeur pour la série Les portes du secret de Maria V. Snyder, je l’avais trouvée très bien imaginée avec des personnages forts. Et bien j’ai retrouvé la même sensation dans ce premier tome d’Emily R. King !
L’univers fantaisiste se rapproche possiblement du Moyen-Orient ou de l’Inde et toute la religion tourne autour de la mythologie sumérienne. Rien que ces éléments m’ont fait adorer le roman : c’est original, rarement raconté, dépaysant et plein de surprises ! Ici, les femmes orphelines sont envoyées dans des sortes de couvent où elles sont entrainées au combat. Par la suite, chaque homme ayant fait un don au couvent peut prendre une des filles comme femme, courtisane ou servante. Evidemment, Kalinda qui souhaitait rester au couvent est réclamée par le rajah, l’homme le plus puissant du pays pour être sa femme et participer à un tournoi de rang : elle devra se battre avec toutes les courtisanes qui la défient pour garder son rang de centième épouse. Sous des couverts sexistes, le roman se révèle profondément féministe selon moi : une parfaite représentation de la société où les femmes sont montées les unes contre les autres au profit des hommes et où notre héroïne va tenter de survivre et de changer les choses.
Ajoutons à cela une mythologie très développée, une spiritualité bien expliquée et des pouvoirs liés aux éléments et je suis déjà conquise. Mais si en plus, on me rajoute un beau soldat, doux et prévenant… comment résister ? Car oui, une romance est fatalement présente ici, entre Kalinda et le soldat du rajah, et ce dès les premiers chapitres. Cependant, j’ai apprécié qu’elle ne soit pas fulgurante, que Kalinda s’interroge sur ses sentiments : l’aime-t-elle car il a l’attrait de la nouveauté ou à cause de réels sentiments ? Les personnages de Deven et Kalinda vont si bien ensemble que leur relation sonne comme une évidence. Mon seul regret c’est la manière dont Deven abandonne tout ce en quoi il croyait pour elle sans trop sourciller.
J’ai si hâte que la suite soit publiée pour voir comment Kalinda et les autres vont s’en sortir, découvrir les vrais pouvoirs des bhutas et les futures aventures de nos héros…