Titre : Le livre perdu des sortilèges / L’Ecole de la Nuit / Le noeud de la sorcière
Auteur : Deborah Harkness
Edition : Le livre de poche
Pages : 840 / 936 / 960
Prix : 9,70€/tome
Résumé : Diana Bishop a renoncé depuis longtemps à un héritage familial compliqué pour privilégier ses recherches universitaires, une vie simple et ordinaire. Jusqu’au jour où elle emprunte un manuscrit alchimique : l’Ashmole 782. Elle ignore alors qu’elle vient de réveiller un ancien et terrible secret – un secret convoité par de nombreuses et redoutables créatures. Dont Matthew Clairmont. Un tueur, lui a-t-on dit. Malgré elle, Diana se retrouve au coeur de la tourmente.
Mon avis :
Ah cette trilogie… J’ai acheté le tome 1 il y a des années après avoir entendu l’autrice en conférence lors d’un festival, je m’étais jetée sur le tome 2 le jour de sa sortie il y a plus de 5 ans… et je n’avais jamais lu le tome 3 ! En prévision du nouveau roman de l’autrice, qui est un spin off, je me suis donc refait toute la série et je l’ai enfin terminée !
Commençons par l’histoire : une intrigue mêlant magie, Histoire, créatures de la nuit et livre secret ; de quoi ravir mon coeur de bibliothécaire ! Les trois tomes sont bien distincts selon moi : le premier sert à poser le décor et les intrigues, le second se déroule dans le passé et permet le développement des personnages, le troisième est l’apothéose de l’action. C’est une trilogie bien construite qui nous entraine avec Diana et Matthew sur les traces de l’Ashmole 782, un manuscrit censé contenir les origines des sorciers, des vampires et des démons. Manipulations, sociétés secrètes et combats magiques sont au rendez-vous pour emmener le lecteur dans une course folle dont il ressort essoufflé mais heureux du voyage.
Si lors de ma première lecture il y a quelques années, j’avais trouvé le tome 2 un peu longuet, j’ai bien plus apprécié ma lecture aujourd’hui. Les personnages évoluent énormément dans ce volume : Diana prend conscience de sa condition de sorcière, Matthew fait la paix avec ses démons intérieurs, ils mènent leur vie dans un contexte qui les éloignent des pressions extérieures (même si le contexte n’est pas non plus tout rose) et après réflexion, je me demande si ce n’est pas le tome que j’ai préféré. On y découvre en plus, le charme de l’Angleterre élizabéthaine mais également de l’Europe de l’époque, avec ses personnages hauts en couleur comme Christopher Marlowe ou Shakespeare.
Quant au troisième tome… après des années d’anticipation, je n’ai pas été déçue. Le tout se finit en apothéose. Peut-être quelques clichés de la romance vampirique que je regrette un peu, mais de beaux retournements de situations et un personnage féminin qui mène son monde et sa famille comme elle l’entend et ça ça fait plaisir (même si parfois le comportement surprotecteur de Matthew et l’acceptation de Diana m’ont fait lever les yeux au ciel) ! Point bonus également pour cette saga qui présente des personnages homosexuels sans les stigmatiser : ce sont des couples comme les autres et ça fait plaisir à voir !
En bref ? Une saga fantastique et historique qui ravira tous les amateurs du genre et les bibliophiles ; des personnages hauts en couleurs et qui représentent la diversité de notre société ; et une intrigue qui ne s’essouffle pas d’un tome à l’autre !