Classique·Dystopie

Le meilleur des mondes, Aldous Huxley

Titre : Le meilleur des mondes

Auteur : Aldous Huxley

Edition : Pocket

Pages : 270

Prix : 4,70€

Résumé : « Demain, le bonheur sera universel. Et obligatoire ! Dans le meilleur des mondes les foetus sont « préparés » dans des incubatrices en fonction du rôle qu’on leur destine. Les futurs Alphas, de la caste des élites, reçoivent plus d’oxygène, plus de « pseudo-sang ». Quant aux futurs Epsilons, à qui l’on réserve les tâches les plus ingrates, on veille à ne pas développer leurs facultés intellectuelles : un bon ouvrier n’a pas besoin de penser. Dans le meilleur des mondes, un système éducatif qui façonne les esprits et les corps, une société communautaire qui proscrit l’individualisme, où la cellule familiale ne peut exister. Dans ce meilleur des mondes méthodiquement planifié pour construire les hommes en fonction des besoins, pour contraindre un bonheur artificiel, pour museler les passions et les interrogations, il y aura bien un grain de sable pour s’insérer dans les rouages. »

Mon avis : 
 
Ce livre, on le cite partout comme une référence de dystopie classique avec 1984 d’Orwell. Et c’est vrai qu’il est très bien. Je vais essayer de résumer mais si je ne pouvais dire que 3 mots ce serait : Cruel. De. Vérité.
On entre dans ce livre par la visite du Centre de Fécondation par un groupe d’étudiants. On nous explique comment sont faits les bébés, leur conditionnement, etc. Cette première partie du livre, assez longue, est très détaillée, et peut-être un peu trop scientifique. Cependant elle montre à quel point Huxley a réfléchi son univers. Suite à cette visite, on découvre plusieurs personnages dont 2 principaux : Lenina, une jeune femme qui se pose des questions sur le fait qu’elle ne soit pas attirée par tous les hommes qu’elle voit (ce qui est contraire au conditionnement car il est très mal vu d’avoir une relation durable avec un homme) et Bernard Marx qui lui se pose des questions sur le mode de vie de cette société où tout doit être commun, lui désire l’individualité. Lorsqu’il emmène Lenina au Mexique dans une « Réserve de Sauvages », ils tombent sur John, un Sauvage issu de Linda, une femme abandonnée enceinte dans la Réserve lors d’une visite, mais qui est de la même société que Lenina et Bernard. Ils décident de les ramener dans le meilleur des mondes tandis que John s’éprend de Lenina.
Qu’ai-je pensé de ce livre ? J’ai aimé la façon dont Huxley avait vraiment réfléchi à tous les détails de son univers et à comment cet univers permet de voir différemment notre propre société : une société où on cherche à promouvoir le groupe et où on se prélasse de plus en plus dans le confort sans chercher plus loin. Cependant, j’ai aussi trouvé de nombreux défauts à ce livre :
Tout d’abord, et comme dit plus haut, il y a des termes vraiment trop scientifiques dès le début du livre et cela peut-être rebutant pour bien des gens. Ensuite, et c’est le point le plus important : je ne me suis pas attachée aux personnages. Je les ai trouvés énervants et sans évolution. Au début on pense que Lenina et Bernard vont agir contre le système, mais c’est comme un soufflé sorti du four, il retombe aussi vite qu’il ne monte. Ces personnages ne savent pas ce qu’ils veulent, ce sont des pseudo-révoltés qui en fait préfèrent se complaire dans leur luxure plutôt que risquer de la perdre un peu. Quant à John, je ne le comprend pas. Il veut se méler aux sauvages tout en rêvant au monde que sa mère lui décrit depuis sa naissance. Puis il y va et en est déçu au point de se tourner vers Dieu en virant jusqu’au fanatisme.
Bien que j’ai eu du mal donc avec les personnages et avec le côté très scientifique de ce livre, j’admire énormément Huxley pour avoir crée une dystopie pareille et aussi cruelle de vérité (la scène de fin m’a vraiment marquée) et je lui donne donc un 13/20.

Un commentaire sur “Le meilleur des mondes, Aldous Huxley

  1. J'ai lu ce livre il y a quelques années donc je ne m'en souviens plus trop… mais ta chronique m'a rappelé l'histoire donc c'est cool merci ! Sinon je me souviens que j'avais pas finalement tant aimé que ça … en fait, pareil que toi j'ai eu beaucoup de mal avec les personnages et je trouve ça génant dans un livre :S
    Mais c'est quand même un classique, à lire ^.^

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