Historique·Romance

Trilogie Caribéenne T.2 : L’île de la mangrove rouge, de Sarah Lark

TitreL’île de la mangrove rouge

AuteurSarah Lark

EditionL’Archipel

Pages : 476

Prix23€

RésuméJamaïque, 1753. Deirdre, la fille de Nora et de l’ancien esclave Akwasi, vit dans la plantation de sa mère et de son beau-père. Les garçons de l’île, fascinés par la jeune métisse, ne cessent de lui tourner autour. Mais Deirdre n’a d’yeux que pour un seul homme : le Dr Victor Dufresne… Après L’île aux mille sources, Sarah Lark entraîne de nouveau ses héroïnes dans les décors enchanteurs des îles caribéennes. Mais, sous les tropiques, le temps comme le destin se montrent parfois capricieux…


Mon avis : 

L’île aux mille sources nous avait fait suivre Nora et Doug, L’île de la mangrove rouge nous fait découvrir Deirdre, la fille que Nora a eu avec un esclave, Akwasi.

Deirdre est une jeune femme qui semble parfaite. Comme ses parents, elle est contre l’esclavage, elle est intelligente et aventureuse, … L’héroïne idéale en somme. Contrainte d’aller vivre à Saint-Domingue pour suivre son époux, elle y fera  (malheureusement) la rencontre de quelqu’un de son passé… L’intrigue, comme dans tous les romans de Sarah Lark, est prenante : chaque page est le début d’une nouvelle péripétie pour Deirdre ou les autres personnages. La fin, bien que prévisible, a de quoi contenter le lecteur et on s’interroge sur ce que pourrait nous réserver un troisième tome. L’autrice profite de cette romance pour évoquer les révoltes d’esclaves et les conditions de vie différentes entre les îles caribéennes, c’est passionnant.

En revanche, même si l’action est aussi présente que dans le premier tome, on ne peut pas dire que le personnage soit aussi intéressant… Si j’ai adoré Deirdre dans les premiers chapitres car elle avait la même débrouillardise et intelligence que Nora, il faut avouer qu’elle se révèle ensuite très énervante. Deirdre tombe amoureuse de la mauvaise personne. Elle crée son propre malheur mais également celui des autres. Alors que sa mère prenait de bonnes décisions, on dirait que la fille s’acharne à prendre systématiquement la mauvaise puis à se plaindre ! Avec Jefe, ils forment un duo insupportable d’adultes se comportant comme des enfants au mépris des autres. Est-ce possible d’être aussi égoïste que ces deux-là quand il s’agit de leurs sentiments ?

Heureusement, le roman est porté en grande partie par un autre personnage : Bonnie. Tout l’inverse de Deirdre, c’est finalement elle la vraie héroïne de ce roman. Débrouillarde, courageuse, la tête sur les épaules et prête à tout pour sa liberté et pour ceux qu’elle aime, il est impossible de ne pas s’attacher à elle. On a envie de la voir réussir son rêve d’ouvrir sa propre boutique, et de fonder une famille.

S’il n’y avait pas eu Bonnie, ce roman aurait été une déception je pense car Deirdre est vraiment à entarter (avec une tarte !). J’avais tellement aimé le premier que j’ai trouvé celui-ci en dessous de ce que j’attendais, mais pour autant ce n’est pas un mauvais roman.

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