Coup de coeur·Drame·Historique·Romance

Le chant du Rossignol, Kristin Hannah

Titre : Le chant du Rossignol

Auteur : Kristin Hannah

Edition : Michel Lafon

Pages : 525

Prix : 18,90€

Résumé : France, 1939.
Dans le village de Carriveau dans la Loire, Vianne Mauriac fait ses adieux à son mari qui part au front et se retrouve seule avec sa fille. Elle ne peut imaginer que les nazis vont envahir le pays. Pourtant, lorsqu’un capitaine allemand réquisitionne sa maison, elle est forcée d’accueillir un officier sous son toit. Et fait le choix de protéger sa fille avant la liberté de son pays…
Sa sœur Isabelle, 18 ans, a passé son enfance dans des pensionnats depuis la mort de leur mère, et son père décide de l’envoyer vivre avec Vianne. Mais son tempérament rebelle met en danger leurs vies à toutes. Isabelle décide donc de partir vivre à Paris, le jour de l’entrée des Allemands dans la ville. Impétueuse et pleine d’idéaux, elle s’engage très vite dans la Résistance sous le nom de code  » Le Rossignol  » et fait régulièrement passer des aviateurs anglais en Espagne.
Deux sœurs, deux destins et deux façons de survivre à la guerre et à l’envahisseur. Un grand roman sur l’amour, la liberté, les idéaux et sur le rôle des femmes pendant la guerre.

 

Mon avis :

J’avais entendu du bien de ce roman, mais je ne m’attendais pas à ce coup de cœur phénoménal.

Le roman commence en 1995, quand une vieille dame donc on ignore le nom est invitée à se rendre à une commémoration de guerre. Elle nous raconte ensuite son histoire et celle de sa soeur. On suit donc Isabelle et Vianne, deux soeurs que tout opposent. Lorsque la guerre éclate en 1939 , l’une, Vianne, est prête à tout pour sauver sa fille Sophie et espère de tout coeur que si elle fait ce qu’on lui demande, tout s’arrangera; l’autre, Isabelle, ne rêve que de s’engager dans la Résistance, révoltée qu’elle est après avoir vu les meurtres perpétrés par les bombardements allemands sur les réfugiés qui fuyaient Paris.

Chacune à leur manière, ses deux soeurs m’ont émue. Vianne, la collaboratrice, m’a touchée dès le début et a permis de mettre en lumière que parfois, l’amour de la famille prime sur tout le reste. Pour sa fille Sophie, elle est prête à tout : accueillir un allemand chez elle, donner des noms, etc. Mais elle se révèle également courageuse et téméraire lorsqu’elle comprend la réalité de la guerre. Quant à Isabelle, la résistante, au début elle m’a un peu énervée, c’était une vraie tête brûlée, mais rapidement je me suis attachée à elle pour la liberté et le courage auxquels elle croyait plus que tout. Chacune à leur manière, ses deux soeurs ont vécu la guerre dans ce qu’il y avait de plus dur. Elles donnent à voir deux, voir trois côtés des Français, et finalement, aide aussi à comprendre la collaboration forcée dont certains ont pu être victimes.

L’auteur m’a surprise à la fin. Je ne m’attendais tout simplement pas à l’identité de la vieille dame, et quand on la revoit et qu’on apprend la fin de l’histoire de Vianne et Isabelle, j’ai bêtement pleuré de soulagement après tout ce qu’elles avaient vécu. Ce roman m’a retournée d’un bout à l’autre, j’ai pleuré plusieurs fois, mais surtout à la fin. Plus d’un mois après, il me reste en tête et je ne m’en remets pas…

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