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La Faucheuse T.3 : Le Glas, de Neal Shusterman

TitreLe Glas

AuteurNeal Shusterman

EditionCollection R

Pages720

Prix21€

Série : Terminée.

RésuméDans un monde qui a conquis la mort, l’humanité sera-t-elle anéantie par les êtres immortels auxquels elle a donné naissance ?
Le sinistre maître Goddard se prépare à prendre le pouvoir suprême sur la communauté des faucheurs. Seul celui qu’on nomme  » le glas  » pourrait faire basculer l’humanité du côté de la vie…


 

Mon avis : 

Ça y est, j’ai terminé cette trilogie qui aura été un coup de coeur…

Pour résumer où nous en étions : Citra et Rowan avaient fini dans un caisson hermétique et semblaient disparus, Greyson (j’ai retrouvé son nom !) est devenu le seul à pouvoir parler au Thunderhead et Goddard est à la tête de la Communauté de MidAmérique. Tout va mal n’est ce pas ? A travers plusieurs temporalités (que j’ai eu du mal à suivre !), nous retrouvons nos personnages : Rowan et Citra ont désormais pour mission d’arrêter Goddard tandis que Faraday est parti chercher le système permettant d’arrêter les Faucheurs en cas de déviance, Greyson quant à lui, guidé par le Thunderhead, il tente de rassembler les tonistes dans un but que je ne peux pas vous révéler…

J’ai tout simplement adoré ce dernier tome, c’est un coup de coeur et je n’ai pas vu les pages passer. J’ai remarqué plusieurs chroniques critiquant l’aspect très politisé de ce troisième volume mais c’est au contraire un aspect qui m’a passionnée car il continue d’aborder les notions évoquées dans les deux précédents : la foi, la mort, l’immortalité, le bon gouvernement, l’indépendance,... Autant de sujets que je vois plus souvent aborder dans la littérature adulte qu’adolescente, et souvent de manière ennuyante. Ici, tout est passionnant et on réfléchit sans s’en rendre compte. En outre, Neal Shusterman intègre ici un nouveau personnage, Jerico, qui est non-binaire. Bien que je ne sois pas concernée et donc pas en mesure de juger comme il se doit ce qui est décrit, j’ai trouvé important que la représentation soit là, c’est pourquoi je tiens à vous le signaler.

Le personnage de Rowan a beaucoup évolué dans ce roman car il prend conscience des conséquences de ses actes, qu’il croyait faire pour le bien mais qu’il semble presque regretter. Il n’est finalement qu’un adolescent à qui on a trop demandé pour son âge et j’ai apprécié que ses faiblesses soient montrées. J’ai eu plus de mal avec Greyson, que je n’ai pas apprécié dans le rôle de Glas, cette dévotion sans faille au Thunderhead, même si elle amène du positif, ne me semble pas saine et j’ai aimé la fin pour cela (mais je ne vous dis rien). On a là une galerie de personnages complexes, une diversité de thématique et une narration addictive contre laquelle on peut difficilement lutter. J’ai adoré et je ne peux rien dire d’autre.

Une trilogie qui aborde des notions de non-binarité, de mort, de foi, de religion, de science-fiction, de bien et de mal de manière aussi claire et imagée sans plomber le récit, moi je dis oui !

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