La vallée du lotus rose, de Kate McAlistair

Titre : La vallée du lotus rose

Auteur : Kate McAlistair

Edition : L’Archipel

Pages : 688

Prix : 24€

Résumé : 1918. À 16 ans, Jezebel Tyler, orpheline issue de l’aristocratie anglaise, part aux Indes rejoindre son tuteur, un archéologue de renom. Ce dernier compte la marier au baron von Rosenheim, qui financera en échange ses recherches liées à une cité disparue. À bord du luxueux paquebot qui la mène à Calcutta, Jezebel se lie avec Olga Obolenski, duchesse russe fantasque, qui lui enseigne les usages du monde, tout en l’encourageant à prendre en main sa destinée. Durant la traversée, elle fait aussi connaissance de Jan Lukas, un aventurier dont le charme la subjugue. Au Bengale, elle découvre, prise au piège, que son futur époux est un trafiquant d’opium notoire, au caractère tyrannique. Et malgré la délicatesse du prince Charu, qui la courtise, elle ne parvient pas à oublier Jan… Des jardins de Darjeeling aux mangroves des Sundarbans, ce premier volume de la trilogie du Lotus rose met en scène une héroïne attachante, déterminée à échapper au carcan de son éducation pour vivre sa vie.

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Mon avis : 

Une couverture magnifique, un dos qui annonce « Un roman dans la lignée de Sarah Lark »… ça sentait le coup de coeur ! Et je ne l’ai pas eu malheureusement, car une frustration horrible a pointé le bout de son nez page 460.

Les 200 premières pages ont été longues, très longues. On suit Jezebel, une lady anglaise, appelée par son tuteur à venir en Inde pour se marier, juste au sortir de la première guerre mondiale. Jusque là, tout partait bien. Mais la lenteur de cette première partie a bien failli me faire abandonner le livre. J’ai trouvé de nombreux éléments inutiles et je n’arrivais pas à m’attacher aux personnages.

Par la suite, les personnages ont continué à m’énerver pour la plupart. Le parrain est stupide et égoïste, le futur mari est un con (pardonnez-moi l’expression) et Jan Lukas est un petit prétentieux. Quant à Jezebel… est-il possible d’être plus aveugle et stupide ? La fille ne reconnait jamais ce qu’on lui met sous les yeux quand bien même elle a déjà vu la personne ou qu’on lui a décrit la chose plusieurs fois ! Rhaaaaaaa ! Le seul personnage a avoir trouvé grâce à mes yeux est le prince Charu car cet homme est une crème. Olga est un personnage que j’ai apprécié mais elle n’a finalement pas grande utilité (même si on essaie de nous faire croire le contraire). D’ailleurs est-ce qu’il serait possible dans un roman, qu’on ne finisse pas par dire qu’entre l’amour passionnel et destructeur, et l’amour calme et romantique, seul le premier est le vrai amour ? Car ça donne une très mauvaise image aux jeunes filles ! 

Passons ensuite à l’histoire… J’avoue que là j’ai bien apprécié, c’est le point fort. Le contexte historique est très intéressant puisqu’on est à la sortie de la première guerre mondiale et avant l’indépendance indienne. L’auteur a pris soin de montrer les problématiques historiques liées à la domination coloniale et à la place des femmes dans la société; tout en y ajoutant une petit pointe de mystère avec une chasse au trésor digne d’Indiana Jones.

En fait, même si depuis le début je ne fais que grogner sur le roman, je ne peux pas dire qu’il soit mauvais car cela fait bien longtemps que je n’avais pas ressenti autant d’émotions (joie, tristesse, énervement) en lisant un livre. Et pour moi, c’est le signe que l’auteur a parfaitement fait son travail et que c’est un bon livre (passées les 200 premières pages).