Drame·Historique·Romance

Trilogie Caribéenne T.1 : L’île aux mille sources, de Sarah Lark

TitreL’île aux mille sources

AuteurSarah Lark

EditionL’Archipel

Pages464

Prix23€

RésuméLondres, 1732. Nora, la fille d’un riche négociant, a perdu Simon, son premier amour, avec qui elle rêvait d’horizons lointains. Pour satisfaire ses envies d’exotisme, la jeune femme accepte d’épouser un veuf bien plus âgé qui possède une plantation en Jamaïque.
Nora embarque alors pour les Caraïbes, a la découverte d’une île enchanteresse. Mais, bien vite, elle déchante : les conditions de vie des esclaves dans les champs de canne la révoltent.
Décidée a faire évoluer les mentalités, Nora pourra compter sur le soutien de Douglas, le fils d’Elias. Mais la révolte gronde, qui pourrait bouleverser a jamais la vie de Nora.
Avec cette nouvelle saga, Sarah Lark nous entraîne sur les pas d’une héroïne forte et attachante, a la découverte de contrées lointaines ou tout reste a inventer, a commencer par sa propre destinée.


Mon avis : 

Ca y est, Sarah Lark quitte la Nouvelle-Zélande et nous embarque en Jamaïque au XVIIIe siècle.

On retrouve les thèmes chers à l’autrice : la jeune femme courageuse, un mariage un peu forcé, l’immigration, la découverte d’une autre culture et le combat de la femme. A ceci s’ajoute une nouvelle thématique, assez sensible et dont le traitement m’inquiétait : l’esclavage. Car Nora, notre héroïne, est fondamentalement opposée à l’esclavage mais se retrouve maîtresse dans la plantation de son mari. Elle se lie aux esclaves et vit avec eux, aussi bien les joies que les peines, ce qui engendre d’importants conflits, d’autant que la révolte d’esclaves gronde. Ajoutons à cela un beau-fils attentionné et de son âge et on a les ingrédients pour un roman plein de passion et de drames.

J’ai beaucoup aimé les personnages de Nora et Douglas, ils sont presque trop parfaits : gentils, attentionnés, courageux, débrouillards, contre l’esclavage et amoureux. Que demander de plus ? Comme d’habitude, Sarah Lark n’épargne rien à ses personnages : révolte, meurtres, enlèvements, amours contrariés, … impossible de lâcher le roman sans savoir s’ils vont réussir à finir ensemble ! J’ai également apprécié qu’il n’y ai pas de manichéisme entre les Noirs et les Blancs : il y a autant de personnes mauvaises des deux côtés. Le piège aurait été de diabolisé un côté, mais Sarah Lark l’a évité, bien que certains aspects donnés aux personnages Noirs frôlent parfois le cliché.

Si ce roman n’est pas un coup de coeur, c’est parce que je l’ai trouvé un poil moins approfondi que ce dont j’avais l’habitude avec ses trilogies néo-zélandaises. On y rencontre moins de caractères différents, les intrigues et relations entre personnages semblent moins complexes. Toutefois j’ai passé un très bon moment de lecture, comme toujours avec Sarah Lark ❤

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