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Le chant d’Achille, de Madeline Miller

TitreLe chant d’Achille

AuteurMadeline Miller

EditionPocket

Pages480

Prix8.10€

RésuméPatrocle, jeune prince maladroit, part en exil à la cour du roi Pélé. Il y rencontre Achille, son exact contraire, doué pour tout ce qu’il entreprend. Malgré leurs différences, les deux jeunes hommes deviennent inséparables. Le destin les mènent à la guerre de Troie. La violence des Dieux et des hommes fera de leur histoire un drame.


Mon avis : 

Achetée il y a plus d’un an après l’avoir vue en long, en large et en travers sur la blogosphère, j’ai enfin sorti cette réécriture du mythe d’Achille pendant mes vacances !

Avec mes études classiques, je connais très bien le mythe d’Achille, la guerre de Troie et l’Iliade ; j’attendais donc beaucoup de cette revisite, et je n’ai pas été déçue ! Madeline Miller nous raconte l’histoire d’Achille du point de vue de Patrocle, son compagnon d’armes… et plus que ça. Si la relation entre Achille et Patrocle a bien souvent amené à des plaisanteries graveleuses et à un soupçon d’homosexualité, c’est parce qu’il y a de grandes chances qu’ils aient été amants. L’autrice nous dévoile leur relation, de leur rencontre à leur décès. Sous l’oeil de Patrocle, Achille se révèle plus humain, on comprend mieux ses décisions et ses actes, loin de l’orgueil démesuré raconté par Homère.

Les personnages de Patrocle et Achille ont une psychologie intéressante car ils ne sont pas parfaits : maladroits, guidés par leur éducation, la pression parentale, … Le traitement d’Achille est le plus intéressant car en voyant sa relation avec son amant, on comprend mieux ses décisions, notamment par rapport à Briséis. La fin est proprement déchirante et on sent bien la dimension tragique qui mène les héros à leur perte, quoi qu’ils fassent. 

Le tout est porté par la narration fluide et passionnée de l’amour que les deux garçons se portent. A-t-on vu relation plus tendre et profonde que la leur ? On se laisse transporter sans efforts dans la Grèce Antique et je suis ressortie du roman en ayant envie de relire l’Iliade (chose qui ne m’arrive jamais évidemment).

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