Fantastique·Fantasy

La trilogie de la Poussière T.1 : La Belle Sauvage, de Philip Pullman

Titre : La Belle Sauvage

Auteur : Philip Pullman

Edition : Folio Junior

Pages : 560

Prix : 9,50€

Résumé : Dans l’auberge tenue par ses parents, Malcolm, onze ans, voit passer de nombreux visiteurs. Certains sont étrangement intéressés par un bébé, Lyra, et son dæmon Pantalaimon, gardés par les nonnes du prieuré voisin. Qui est-elle ? Quels secrets, quelles menaces entourent son existence ? Pour la sauver, Malcolm et Alice, sa compagne d’équipée, s’enfuient avec elle. Dans une nature déchaînée, le trio embarque à bord du canöe de Malcolm, La Belle Sauvage.


Mon avis : 

A onze ans, j’ai découvert A la Croisée des Mondes de Philip Pullman et je suis tombée amoureuse de la plume de l’auteur et de l’univers. Quand j’ai appris, plus de dix ans après, qu’une nouvelle série sortait et se passait dans le même univers, j’étais obligée de la lire. C’est pourquoi aujourd’hui je vous parle du premier tome de la Trilogie de la Poussière, un préquel à A la Croisée des Mondes…

On va y suivre Malcom, un jeune garçon de onze ans très curieux qui va se prendre d’amitié pour le bébé confiée aux religieuses qui vivent en face de chez lui. Alors que des instances mystérieuses semblent s’intéresser à ce bébé, Malcolm découvre qu’il s’appelle Lyra, et se promet de toujours la protéger. Petit à petit, les éléments se mettent en place et une grande inondation se prépare aux alentours d’Oxford, Malcolm va devoir mettre sa promesse en action plus tôt qu’il ne le pensait. 

J’ai beaucoup aimé ce premier volume. Malcolm m’a énormément fait penser à Lyra avec son caractère frondeur et curieux. Avec Alice, ils forment un binôme d’autant plus attachant qu’ils se détestent mais ne finissent pas par tomber dans l’écueil de la haine qui se transforment en amour. Poursuivis par un monstre, ils grandissent et s’adaptent. On sent que cette nouvelle série est plus adulte de par le personnage d’Alice, plus mature que Malcolm et qui tient un rôle central. La violence du mal n’est pas passée sous silence, notamment à la fin.

Si dans ce premier tome on a du mal à voir l’intérêt par rapport à la trilogie originale, on a tout de même des questionnements sur la Poussière qui sont mis en place. Le CDC et le Magisterium ont un rôle plus prononcé et on en découvre les origines sans pour autant en saisir tout à fait la portée pour l’instant. Pour moi, ce premier opus est un tome d’introduction, j’attends de lire la suite pour voir cette nouvelle trilogie apporte un réel ajout à la première qui m’avait tant conquise. 

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