Contemporain·Drame·Fantastique·Romance

Une sirène à Paris, de Mathias Malzieu

TitreUne sirène à Paris

AuteurMathias Malzieu

Edition : Albin Michel

Pages240

Prix18€

Résumé« Surprisiers : ceux dont l’imagination est si puissante qu’elle peut changer le monde – du moins le leur, ce qui constitue un excellent début. »

Après le bouleversant Journal d’un vampire en pyjama, Mathias Malzieu retrouve la veine du merveilleux de La Mécanique du coeur avec cette Sirène à Paris, l’histoire d’amour impossible entre un homme et une sirène dans le Paris contemporain. Nous sommes en juin 2016, la Seine est en crue. De nombreuses disparitions sont signalées sur les quais. Attiré par un chant aussi étrange que beau, Gaspard Snow découvre le corps d’une sirène blessée, inanimée sous un pont de Paris. Il décide de la ramener chez lui pour la soigner, mais tout ne passe se pas comme prévu. La sirène explique à Gaspard que les hommes qui entendent sa voix tombent si intensément amoureux d’elle qu’ils en meurent tous en moins de trois jours. Quant à elle, il lui sera impossible de survivre longtemps loin de son élément naturel…

À travers ce conte moderne, Mathias Malzieu questionne l’engagement poétique et le pouvoir de l’imagination dans une époque troublée. Ce livre est une déclaration d’amour à l’amour, au panache, à l’épique, à la camaraderie et à la surprise. 


Mon avis : 

Un nouveau Mathias Malzieu et une couverture sublime, impossible pour moi, en grande fan de l’auteur, de ne pas craquer !

Cette fois-ci, l’auteur nous emmène à Paris, un Paris où la Seine est en crue et où une sirène s’est échouée sur les quais. Gaspard, le personnage principal, est un Surprisier : son bonheur est de surprendre et de faire plaisir aux gens. Un bien joli mot n’est-ce pas ? A l’image de ce roman.

Un peu plus tragique que les autres car on y parle de chant mortel, de deuil et d’intention meurtrière, ce livre n’en demeure pas moins magique et plein d’espoir. Je n’ai pas envie de parler plus que ça de l’histoire, de peur de vous gâcher la surprise mais sachez que le personnage de Gaspard est extrêmement attachant, et comme dans chaque roman de Mathias Malzieu, je n’ai pas pu m’empêcher de me demander quelle part de sa personnalité et de son histoire il avait mis dans ce personnage. Quant à Lula, belle et parfois inaccessible, on se prend d’affection pour elle quand on connait son histoire (même si tuer des gens c’est mal, on est bien d’accords).

Comme dans tous les romans de Mathias Malzieu, l’écriture est le grand point fort. Elle est belle, elle est poétique, on a envie de relire les phrases plusieurs fois pour bien s’en imprégner mais aussi pour vérifier qu’on les a bien comprises. Malgré la petite taille de ses romans, je mets toujours plusieurs jours à les lire à cause de ça.

Un roman que j’ai adoré, comme tous les autres, même s’il n’a pas atteint le coup de coeur. Pour cela, je vous renvoie à mes préférés : Métamorphose en bord de ciel et Maintenant qu’il fait tout le temps nuit sur toi.

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