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Yiddish Tango, de Mylène Mouton

TitreYiddish Tango

AuteurMylène Mouton

EditionGulf Stream

Pages288

Prix16€

RésuméÉtienne, 14 ans, violoneux, comme dirait sa nouvelle amie Élisa, occupe la plupart de ses journées à répéter pour la grande audition. À l’approche de Noël, pour faire plaisir à sa Mamé, Étienne se lance à jouer avec son violon un magnifique tango, devant le public conquis de la maison de retraite. Mais l’un d’eux, qu’Étienne a surnommé Furax, en raison de son caractère exécrable et agressif, semble plus touché encore que les autres par la prestation du jeune homme. Si bouleversé qu’il révèle à Étienne l’existence d’un violon maudit, maléfique et dangereux, le plus beau des violons, un Prince !, enfermé dans son grenier. Étienne doit s’en méfier comme de la peste. Délire d’un homme sénile ? L’adolescent, poussé par sa curiosité, met de côté les avertissements du vieillard. Il récupère l’instrument qui va le plonger tout entier dans les heures les plus sombres de l’Histoire.


Mon avis : 

C’est une découverte de la collection Echos de Gulf Stream que j’ai fait avec ce roman, et c’est une très bonne découverte puisque j’ai eu le coup de coeur

Les premières pages suivent Etienne, un adolescent violonniste qui rencontre Elisée, un vieux monsieur grincheux à la maison de retraite. Celui-ci semble le confondre avec un autre et lui parle d’un violon maudit qu’il a conservé chez lui. Etienne va le chercher mais lorsqu’il se met à jouer, il est transporté dans les années 1940, il cherche alors à percer le mystère du violon. Plusieurs éléments m’ont fait apprécier le roman : tout d’abord l’ambiance musicale. J’ai eu l’impression, tout au long de ma lecture, d’être portée par des airs de violon car Etienne est violoniste et y fait souvent référence ou alors il en joue. De plus j’ai pu en apprendre plus sur ce bel instrument qui m’a toujours fascinée par sa beauté physique et auditive. L’autre point fort de ce roman c’est justement ça, l’autrice nous apprend des choses à travers son histoire sans que cela semble plaqué sur l’intrigue : on en apprend sur les violons et leur fabrication, mais également sur la culture juive, c’est tout simplement passionnant.

De plus, on a aussi des personnages intéressants car à plusieurs facettes : Etienne est un adolescent parfois doux et gentil, parfois roublard (après tout, il vole le violon quand même !), il se laisse porter par ses instincts et s’il fait des erreurs, il les accepte et tente de les réparer. Quant à Elisée, je me suis petit à petit attachée à son personnage de vieux ronchon, qui n’a jamais pu se pardonner un geste fait dans son enfance. A travers lui, on explore une facette de l’Histoire qu’on connait déjà bien, mais qui reste sensible pour tous.

Mon seul regret ? Que le roman soit si court, j’aurai aimé passer encore du temps avec Etienne, Elisée et l’amie d’Etienne. C’est un livre qui m’a émue, j’ai versé ma petite larme à la fin et je suis ravie qu’il ai été à la hauteur de mes attentes.

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